L’agir patrimonial comme processus de résilience : un mythe et ses limites

L’agir patrimonial comme processus de résilience : un mythe et ses limites


" L'agir patrimonial comme processus de résilience : un mythe et ses limites "

C'est le titre de l'article du Professeur Robert Belot qui vient d'être publié dans la revue ARKEOS. L'Université Jean Monnet et le master DYCLAM+ sont partenaires du séminaire annuel de recherche Apheleia organisé par l'Institut Polytechnique de Tomar (Portugal) et la Chaire UNESCO-IPT en Humanités et Gestion Intégrée des Paysages Culturels.

Résumé:

Contemporaine du développement de l'éthique du care et de l'avènement de la "victime" en histoire dans les années 1970, la notion de "résilience" a progressivement envahi les sciences sociales. Elle a récemment intégré le discours sur le Patrimoine et ses supposées vertus. L'opinion publique et les institutions culturelles (comme l'UNESCO) attribuent volontiers à l'approche patrimoniale un potentiel de consolation, de réconciliation, de "resynchronisation". Les mémoires "dominées" y voient aujourd'hui une source de réparation morale et matérielle. Il inspire les acteurs sociaux et politiques des territoires victimes de transformations brutales. Après un événement perturbateur, l'action patrimoniale permettrait de retisser des liens pour guérir et prévenir le pire, pour conjurer la souffrance ou la perte, et enfin pour résister à la fatalité de l'histoire afin de mieux appréhender l'avenir. C'est ce mythe de la réconciliation que nous nous proposons d'examiner à travers quelques exemples.

L'article est accessible via le lien suivant : Visualiser le fichier «Arkeos 55 Tangibility Designing Future Landscapes - Robert BELOT.pdf» en ligne